La fin des forteresses médiévales
LE COÛT DE L'ARTILLERIE
Seule la royauté dispose des moyens financiers nécessaires à l'entretien des troupes d'artillerie.
FOUGÈRES
Au XVe siècle, les murs du château furent renforcés jusqu'à 7 mètres d'épaisseur ;
et des cours basses en forme de fer à cheval ajoutées pour recevoir des pièces d'artillerie.
Dès 1440, l'apparition de la << poudre noire >> provoque la << crise du boulet >>. Confrontés à la puissance de l'artillerie, les châteaux forts médiévaux doivent évoluer et adoptent les solutions de fortune : ajout de tours à canons, élévation des courtines, adaptation des embrasures pour le tir des mousquets, ou apparition des archères canonnières.
En 1453, c'est l'artillerie qui permet au roi de France de vaincre les Anglais à la bataille de Castillon, puis de les chasser du pays. La royauté sort grandie de cette victoire. Entamée sous le règne de Louis XI, puis sous Charles VIII, l'unification du territoire s'intensifie au détriment des grands seigneurs. Le dernier des grands châteaux forts est celui de Bonaguil. Achevé en 1520, il est déjà dépassé par les progrès de l'artillerie.
TARASCON
Ce château fut remanié au début du XVe siècle par le duc de Provence